
Annexe 1
Vrai-faux recrutement
« L’homme qui fait passer les entretiens de recrutement est professionnel, courtois, mais sans chaleur excessive. Il décrit le poste à pourvoir avec le plus de précision possible. Le visage des candidats qui se succèdent pour cet entretien d’embauche apparaît à l’écran. Il y a des hommes et des femmes, la trentaine pour la plupart. Ils sont concentrés, car le poste est de la plus haute importance.
Un à un, les visages se figent : il faut travailler au moins 130 heures par semaine, le plus souvent debout ou en mouvement. Et pratiquement sans pause.
Certains candidats protestent : c’est trop intense.
Et même illégal ?
Le recruteur poursuit, imperturbable. Il énumère les qualités requises (flexibilité, capacité de négociation, compétences interpersonnelles et bien d’autres) et précise que le travail déborde parfois sur la nuit, sans vacances ni jours fériés.
Certains candidats qualifient le poste d’inhumain et de cruel, d’autres éclatent de rire.
Le recruteur ajoute que la satisfaction retirée de ce travail est incomparable, et obtient un regain d’attention.
Puis vient une autre précision : au fait, ce travail n’est pas rémunéré.
Qui voudrait d’un tel poste ? « Des centaines de millions de personnes l’occupent », répond-il.
Il en annonce alors le titre exact : maman.
Cet entretien de recrutement était bien sûr fictif : l’objectif était de souligner l’extraordinaire contribution des mères de famille. »
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Cité dans « Se reconnecter à soi, agir pour les autres – La clef d’un bonheur durable », de Sébastien Henry – à retrouver dans les ressources).
L’auteur précise en note de bas de page : « Il s’agit à l’origine d’un film réalisé par une entreprise vendant des cartes de vœux, vu 27 millions de fois depuis sa création (accès facile sur YouTube avec les mots-clefs « World’s Toughest Job »).
Voici le lien direct
Annexe 2
